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  Le Maroc entame l’année 2025 avec un mélange de dynamisme et de tensions. Si le tourisme bat des records et que l’Open Data progresse, le pays est confronté à une grève générale de 24 heures le 5 février, lancée par quatre centrales syndicales pour protester contre la politique du gouvernement, suite à l’adoption d’une nouvelle loi controversée sur le droit de grève.   Le Maroc face aux grèves : Les syndicats mobilisés   L’adoption récente d’une nouvelle loi sur le droit de grève suscite de vives réactions au Maroc. Les syndicats dénoncent un recul des droits des travailleurs et une atteinte à la liberté syndicale, tandis que le gouvernement défend une loi nécessaire pour encadrer les mouvements sociaux et garantir le bon fonctionnement des services essentiels.   Quatre centrales syndicales marocaines, l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et la Fédération des syndicats démocratiques (FSD), ont appelé à une grève générale de 24 heures le mercredi 5 février 2025.   Revendications:   Retrait du projet de loi sur la grève: Les syndicats contestent le projet de loi sur le droit de grève, qu’ils jugent restrictif et liberticide. Amélioration du pouvoir d’achat: Face à l’inflation et à la hausse du coût de la vie, les syndicats réclament des augmentations de salaires et des mesures pour protéger le pouvoir d’achat des travailleurs. Dialogue social: Les syndicats dénoncent le manque de dialogue social et la non prise en compte de leurs revendications.   Impact de la grève:   Forte mobilisation: La grève a été largement suivie dans plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la santé et les transports. Perturbations: Des perturbations importantes ont été enregistrées dans les services publics et les entreprises. Dialogue social en suspens: Le gouvernement a appelé au dialogue, mais les syndicats maintiennent la pression et n’excluent pas de nouvelles actions.   Ces mouvements sociaux auront une répercussion sur plusieurs secteurs clés de l’économie, notamment le tourisme. Si le secteur a connu un début d’année record, l’instabilité sociale pourrait freiner cette dynamique.   Tourisme : Un secteur clé sous pression   Malgré les tensions sociales et la grève générale, le tourisme marocain a enregistré un début d’année record. Avec 1,2 million de visiteurs en janvier 2025, le pays confirme son attractivité.    Facteurs de succès:   Campagnes de promotion: Les campagnes de promotion menées à l’international portent leurs fruits. Amélioration des infrastructures: Les investissements dans les infrastructures touristiques (hôtels, transports, etc.) améliorent l’expérience des visiteurs. Diversité de l’offre: Le Maroc propose une offre touristique diversifiée, alliant culture, nature, sport, bien-être et gaming dernièrement.   Défis:   Impact des grèves: Les grèves et les tensions sociales pourraient impacter négativement l’image du Maroc et freiner la croissance du tourisme. Concurrence: Le Maroc fait face à une concurrence accrue d’autres destinations touristiques. Durabilité: Le développement du tourisme doit se faire de manière durable, en respectant l’environnement et les communautés locales.   Le Ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire maintient son objectif ambitieux d’accueillir 26 millions de touristes d’ici 2030.   Économie : Des signaux mitigés   L’économie marocaine affiche des signaux contrastés en ce début d’année. Le marché automobile démarre l’année en trombe, témoignant d’une consommation dynamique. En revanche, le secteur de l’immobilier reste fragile, avec des prix élevés et des difficultés d’accès au logement pour les ménages modestes. L’endettement des ménages, notamment via les découverts bancaires sont également pointés du doigt comme source de difficultés financières pour certains ménages.   Open Data : Le Maroc mise sur la transparence   Le Maroc progresse et poursuit ses efforts en matière d’Open Data. La 10ème Réunion du Comité de Pilotage national Open Data a permis de renforcer le portail national www.data.gov.ma et de promouvoir l’utilisation des données ouvertes. La 2ème édition du Hackathon Open Data, qui se tiendra à Casablanca les 18 et 19 février, cet événement est une opportunité pour les développeurs de montrer leurs talents en utilisant les données ouvertes pour concevoir des solutions innovantes. L’événement est organisé par l’Agence de Développement du Digital (ADD) en partenariat avec la région de Casablanca-Settat et d’autres acteurs du digital. Il est à noter que les participants peuvent bénéficier de sessions de préparation sur l’Open Data avant l’événement.   Perspectives   Le Maroc en ce début d’année 2025 est en pleine mutation et doit relever des défis importants. La résolution du conflit social et la satisfaction des revendications des syndicats sont cruciales pour préserver la stabilité sociale et économique. Le tourisme reste un secteur clé, mais il est crucial de garantir l’accès au logement et la maîtrise de l’endettement sont également des enjeux majeurs. L’Open Data et l’innovation technologique peuvent contribuer à la modernisation de l’économie et à l’amélioration des services publics et le développement du pays. Sources   Extraits de « 10ème Réunion du Comité de Pilotage national Open Data | Portail de l’Open Data au Maroc«  Extraits de « Feuille de Route – Ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire«  Extraits de « Lancement de la 2ème édition du Hackathon Open Data (18-19 février 2025, Casablanca) | Portail de l’Open Data au Maroc«  Extraits de « Monographie Sectorielle Automobile réaliser par le Conseil de la Concurrence – Janvier 2025«  Extraits de « Avis du Conseil économique, social et environnemental. Renvoi n° 2024/36 Projet de loi n° 97.15 définissant les conditions et modalités d’exercice du droit de grève«  Extraits de L’article « Actualités du Maroc – Janvier 2025, préparé par l’équipe du pôle actualité de Pulse Solutions «